Conservation
LE JARDIN DE BIODIVERSITÉ
Nos objectifs :
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Eduquer à la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine génétique régional (projet « Collège au Naturel »)
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Lutter contre la disparition définitive d’espèces menacées ou en voie d’extinction dans le Nord de la France
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Nos partenaires : Conservatoire Botanique de Bailleul, Espaces Naturels Régionaux, Mairie de Bouchain, MNLE de la Sensée
Dans le cadre du programme régional "collège au naturel" (2018) ,en partenariat avec le Conservatoire Botanique National de Bailleul et la Mairie de Bouchain, une zone refuge a été créé permettant la reproduction ex situ d'une messicole disparue de la région : la Nielle des blés.
La Nielle des blés (Agrostemma githago L.) a quasiment disparu de la région, seule la conservation ex situ permet de sauvegarder cette espèce inféodée aux cultures.
- Promouvoir le jardin écologique par la connaissance de pratiques respectueuses de l’environnement
Pour qu’un jardin fonctionne, il faut donc le concevoir comme un véritable écosystème, dans lequel des auxiliaires de cultures jouent leur rôle de régulateur des populations de ravageurs. Ainsi, une prolifération intempestive indique généralement un déséquilibre entre les ravageurs et leurs ennemis naturels. Sans contraintes, les ravageurs peuvent se multiplier rapidement et causer alors d’importants dégâts aux cultures. Il faut donc repenser notre manière de jardiner et se demander : que manque-t-il à mon jardin pour que les auxiliaires de cultures soient présents ?
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Préserver les friches, bandes fleuries et enherbées, comme abris et sources d’alimentation de certains adultes ou comme réserves de proies alternatives pour les prédateurs.
Zones du jardin en friche (toute l’année) : plusieurs mètres carrés disséminés permettent d’héberger de nombreuses espèces d’insectes.
2. Préserver ou créer des boisements (haies et bosquets) avec des plantes indigènes (originaires de la région), diversifées.
Ces espaces seront sources de pollen et de nectar pour les auxiliaires adultes.
Plantation au collège d’une haie fruitière de 50 plants et variétés locales (Cornouiller, Bourdaine, Prunellier....).
3. Attirer les auxilliaires de cultures en aménageant des refuges.
Les nichoirs et hôtels à insectes ont surtout une vocation pédagogique : ils permettent d’observer la nidification de quelques auxiliaires de proximité, qui s’activent à la recherche des pucerons ou butinent dans les fleurs du potager...
4- Ne pas utiliser de pesticides : Les ennemis naturels seraient aussi tués. Et une fois le milieu déséquilibré et pollué, les ravageurs et les adventices ne pourront que proliférer !
LE SAVIEZ-VOUS ? Un jardin trop « propre », aseptisé, est un milieu en total déséquilibre, sans défense, propice à la prolifération des ravageurs et adventices !